Allier Golf et respect de l’environnement
Depuis la création du golf dans les années 1980, nous cohabitons avec une réserve d’eau potable (1 300 000 m3) : l’Etang de Mirloup.
Cette réserve (un site « Natura 2000 »), traverse de part en part le golf et en fait en grande partie le charme. Elle nous impose cepevndant un certain nombre de contraintes : Ce bassin est géré par le Syndicat Intercommunal des Eaux de Beaufort, qui dessert 36 communes, représentant plus de 200 000 foyers en été, ce qui explique les variations de niveau d’eau en fonction des saisons.
Cette réserve a été créée dans les années 1960 par la réalisation d’un barrage que l’on aperçoit depuis le clubhouse ou sur le Parcours 9 trous. Le Golf est situé en plein cœur du bassin versant. Depuis 2006, cette cohabitation est devenue une collaboration intense.
Le gazon est le meilleur des filtres naturels
Nous sommes désormais partie prenante dans la préservation de la qualité de la ressource en eau. En effet, le gazon étant le meilleur des filtres naturels, nous gérons et maitrisons notre espace dans le respect des règles environnementales et notamment la circulation de l’eau. Toute l’eau circulant sur notre parcours avant d’arriver dans Mirloup, passe par des bassins de décantation, dans lesquels elle est ralentie, permettant ainsi à tous les éléments de se déposer. Le domaine du golf contribue à protéger la ressource en eau.
De contraintes nous avons fait des atouts :
- L’usage des produits phytosanitaires a été divisé par 3.
- Nous n’utilisons pas d’herbicides totaux.
La Charte Nationale Golf et Environnement
Les différents représentants des professionnels du golf (ffg, greenkeepers, directeurs, architectes, fabricants….) ainsi que les instances de l’Etat et leur Ministère de tutelle (jeunesse et sport, agriculture, environnement…) ; ont convenu en 2006 d’une charte sur l’eau de manière à faire évoluer tous les acteurs du milieu vers une démarche de développement durable. Cette démarche vient d’être renforcée avec la sortie d’une nouvelle charte « Golf et Environnement ».
Tous ces intervenants s’engagent à :
- Choisir et favoriser les espèces de gazon moins consommatrices en eau et intrants.
- Faire un usage raisonné de l’eau
- Développer l’usage des palliatifs aux intrants chimiques : travail mécanique, utilisation de produits biologiques… et de viser une amélioration de l’Etat sanitaire des gazons en privilégiant la lutte biologique par rapport à la lutte chimique
- Former le personnel, être vigilant sur l’application…
- Mettre en place un système d’alerte sanitaire par le biais d’un réseau de grenkeepers référents au sein d’un observatoire
- Favoriser la biodiversité
- Communiquer vers les usagers
Les ministères s’engagent quant à eux à promouvoir, favoriser et soutenir ces démarches. Cependant, il s’agira aussi de sensibiliser nos usagers, de leur faire accepter d’avoir des surfaces de gazon moins vertes, avec parfois des tâches ou bien des mauvaises herbes.